Quelques mots d'histoire

Mis à jour le 27/01/2012

C’est par le décret impérial du 21 novembre 1860 que le département des Alpes-Maritimes prend quasiment sa figure actuelle, avec la réunion de l’arrondissement de Grasse, jusque là rattaché au Var, et du comté de Nice.

Le comté de Nice fut cédé le 14 juin 1860 par le roi de Piémont-Sardaigne, Victor-Emmanuel II, à Napoléon III en vertu du traité de Turin.

L’exécution du Traité de Turin signé entre la France et le Piémont le 24 mars 1860 était subordonnée au consentement des populations.

Le retour à la France du comté de Nice, ainsi que de la Savoie, fut largement avalisé par plébiscite (25 743 oui et 260 non). Les communes de Menton et de Roquebrune, détachées de la Principauté de Monaco en 1848, furent également incorporées à la France, puisque les habitants, participant au plébiscite, votèrent en faveur du rattachement.

Si le “pays de Nice” appartenait depuis 1388 à la dynastie de Savoie, la France avait tenté de le conquérir à plusieurs reprises.

Après une première occupation sous Louis XIV, pendant la guerre de succession d’Espagne (1706-1713), un bref rattachement du comté de Nice à la France a lieu après la Révolution française jusqu’à la fin de l’Empire (juin 1814).

Occupé par les troupes françaises révolutionnaires en 1792, le comté de Nice devient sous la Convention le département des Alpes-Maritimes.

Le département se dote ainsi de sa première préfecture sous le Consulat, avec à sa tête, à partir de 1803, le préfet comte Du Bouchage.

Le traité de Paris du 10 février 1947 achève définitivement la formation du département en y rattachant les communes de Tende et de la Brigue.

L’identité du département est largement marquée par cette histoire qui s’inscrit dans le territoire même, avec la coupure du fleuve Var.